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LA FORÊT BORÉALE

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Les forêts boréales, sont des forêts qui se trouvent au Canada et en Russie, elles poussent dans les régions froides de l’hémisphère Nord et sont constituées de conifères qui résistent au froid, comme l’épicéa et le sapin.

Elles sont essentielles à l’équilibre planétaire, et sont souvent malmenée, comme au Canada ou en Russie.


LA FORET BOREALE CANADIENNE

Cette forêt couvre environ 28 % de la forêt boréale planétaire.

Elle est constituée d'arbres tolérants au froid, conifères2 et de nombreuses espèces résineuses (pins, sapins) et de quelques espèces feuillues (peupliers et bouleaux).


D'un point de vue écologique

La zone boréale canadienne est constituée de paysages relativement récents.

Les forêts actuelles n’existent que depuis seulement 5 000 ans.

Ainsi, il y a une vingtaine de milliers d'années, le nord de l'Amérique du Nord était en grande partie recouvert de de glaciers.

Au cours des 15 000 à 16 000 années qui ont suivi, les diverses espèces d’arbres qui poussaient au sud du glacier ont peu à peu occupé les régions libérées par la fonte des glaciers. Les forêts canadiennes s’étendent et du nord-est de Colombie britannique, en passant par le nord des provinces des prairies du Québec de et de l’Ontario.

Elle forme une bande de plus de 1 000 km de large entre la toundra gelée de de l’Arctique au nord, et les forêts plus tempérées et les prairies, au sud. Les perturbations naturelles, telles que les incendies forestiers et les épidémies d’insectes, sont omniprésentes.

Elles ont joué un rôle majeur dans le développement et le renouvellement de ces forêts boréales. Depuis ses fondements, les forêts boréales canadiennes sont habitées par l’homme, qui a aussi eu une profonde influence sur son évolution, notamment des causes de l'aménagement forestier extensif des dernières décennies5.

Pourquoi est-il nécessaire de la protéger :


Dans la zone forestière boréale canadienne, les ressources en eau douce sont considérables, près de 9 % de la superficie totale du territoire canadien, soit 891 163 km2, est couverte d'eau douce.

On y trouve également une vingtaine d’essences d’arbres de même qu’une grande diversité de mammifères.

Les populations d’oiseaux y sont aussi très dynamiques. Certaines espèces, les mésanges, les chouettes, les pics, la corneille et le grand corbeau, y résident toute l’année, mais la plupart sont migratrices. Plus de 30 % des oiseaux migrateurs nord-américains dépendent de la forêt boréale pour leur reproduction.

Ils entreprennent alors à chaque automne une longue migration vers le sud, puis une seconde vers le nord, au printemps.


LA FORET BOREALE RUSSE

Le plus grand stockage de carbone du monde

La forêt boréale russe joue un rôle clé dans l’équilibre planétaire. Une étude a révélé que la moitié du carbone mondial est stockée sur terre, dans la région du permafrost, dont les deux tiers sont en Russie. Les forêts boréales seraient la meilleure défense de notre planète. Mais ce carbone que la forêt retient, la déforestation risque de le libérer.

De plus, selon les prévisions actuelles, la planète va se réchauffer de trois à quatre degrés d’ici un siècle (si rien n’est entrepris sérieusement), et les températures des régions boréales augmenteront de 8 à 12 degrés et 90 % du permafrost fondrait, libérant du coup le carbone dans l’atmosphère.

Et raison de plus pour en prendre soin : les forêts anciennes continuent d’accumuler le carbone, même si elles sont malmenées. Pas moins de 500 millions de tonnes carbone par an soit 1/5 de l’absorption sur la planète !

Éviter le pire demain, fixer des lois dès aujourd’hui

Si les forêts boréales lointaines ne semblent pas réellement menacées à l’heure actuelle, la pression va augmenter à mesure que le climat va se réchauffer et que le travail deviendra plus facile dans ces régions (même cas de figure que l’Arctique).

Des 4,6 millions de km² de forêts boréales russes, l’abattage est interdit sur seulement 620 000 km², et limité sur 934 000 km². Le long des frontières avec la Finlande et la Chine, qui ont un grand appétit pour le bois de construction, les restes des incendies volontaires représentent la moitié de la moisson légale. Car selon la loi russe, une zone protégée qui a brûlé (les gros troncs sont généralement intacts) peut être exploitée commercialement. Il est temps donc, avant que les appétits ne deviennent trop destructeurs, de préserver ces forêts.



Les grands incendies de 2016

Chaque été, des feux de forêts se déclenchent dans les vastes étendus de Sibérie mais les agences gouvernementales russes, en manque de financements, ont de plus en plus de difficultés à les contenir. Dans certaines régions, les gens refusent de travailler parce qu’ils n’ont pas été payé pour leur activité contre les feux de l’année précédente. En 2016, les incendies aggravés par le changement climatique ont ravagé d’immenses espaces boisés. Ce sont près de sept millions d’hectare qui ont déjà brûlé. Même si les autorités continuent à minimiser le phénomène, certains experts affirment pourtant que la Russie est train de perdre son patrimoine forestier, en particulier dans le nord de la Sibérie, où les feux brûlent des arbres aux racines peu profondes – ce qui signifie qu’ils ne pourront plus repousser pendant plusieurs siècles. En Russie, 43 millions d’hectares de forêt sous la protection de l’agence forestière ont disparu entre 2000 et 2011, principalement dans le Grand Nord du pays. Ce phénomène, combiné à l’augmentation des feux de forêt, pourrait altérer le rôle de la Russie comme puits de carbone, alors qu’elle est actuellement le second puits le plus important au monde, après les forêts tropicales.


 
 
 

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